• Territoire de papier

    "TERRITOIRE DE PAPIER"

    Territoire de papier

    Ce projet s’inscrit dans le cadre du Contrat Local d’Education Artistique et Culturelle, piloté par la scène conventionnée de la communauté des communes du Haut Béarn. Il a permis aux élèves de première et de terminale spécialité Art de suivre un parcours culturel pluriel : visite d’une exposition, spectacles et atelier de pratique artistique. 

    Sujet : Réalisez une installation plastique qui propose au spectateur un parcours physique ou visuel en territoire de papier.

    -        Vous devez tirer parti du matériau papier, en explorant son potentiel plastique et sémantique. Le papier sous ses formes les plus diverses doit pouvoir servir votre projet de création.

    -        Vous pouvez investir un espace architectural pour le transformer et lui insuffler une dimension poétique. Vos productions prendront place dans les locaux de l’établissement ( chapelle et salles annexes)  / Vous pouvez créer votre propre           « territoire de papier » autonome, en réfléchissant à un dispositif de présentation mettant en valeur la production. ( suspension, accrochage, soclage, encadrement, éclairage ...)

    -        Vous pouvez travailler à très grande échelle.

    -        Vous pouvez soumettre votre papier à différentes actions : 

    ·       actions de division : déchirer, découper, morceler, trouer...


    ·       actions de réduction : froisser, plier, déplier, tordre, vriller, rouler, boucler, ...

    ·       action de liaison : tresser, tisser, enfiler, insérer, assembler, ... 

    -        N’hésitez pas à explorer toutes sortes de papiers de grammage, texture, souplesse, rigidité, couleur variés.

     

    Etapes proposées :

    1° Visite de l’exposition jardin de papier : 09 novembre 13h30 – 14h40

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     2° Spectacles :

    - Les os noirs de la cie Non Nova : le vendredi 10 novembre à 20h30 à l’Espace Jéliote

    - Vie de papier de la cie Bande Passante : le 28 novembre à 20h30 à l’Espace Jéliote

    3° Atelier de pratique  avec Lukasz Areski

    - les 10 et 21 novembre : selon deux journées banalisées. (2 x 6 heures )

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    Expérimentation plastique autour du papier / sensibilisation à l’univers des pop-up, démonstration de multiples mécanismes existant, présentation de différentes catégories de livres « objets » : carrousel, tunnel, en accordéon, etc… 

    4° Présentation des installations créées lors des journées Portes Ouvertes de l’établissement début mars.

     

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    FLORENT BORDINAT, TERMINALE L, sans titre, installation in situ

     

    "Cette production représente une poubelle renversée, remplie de déchets de papier qui semblent reprendre le dessus : ils s’assemblent dans un  dernier élan pour évoquer leur nature originelle et rendre un dernier hommage à l’arbre qui les a produits." 

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    NOEMIE CASSET, Première L, La liseuse, sculpture et dispositif sonore.

          " Cette production représente une jeune femme richement vêtue. Sa robe ainsi que sa perruque ont été réalisées avec des feuilles de papier ou de livres pour montrer l’intérêt de la lecture. Le fait qu'elle soit habillée à la manière des bourgeois du siècle des Lumières renforce l’idée qu’elle est riche de culture. Particulièrement présentes à l’intérieur de la structure, les pages de livres renvoient à l'expression "Je lis en toi comme dans un livre ouvert " : la partie «intérieure» de la robe évoquant l'intérieur de l'esprit.  J'ai également éparpillé des feuilles au sol, feuilles qui ont l'air de monter sur la robe, comme si cette femme s'élevait à la fois socialement et intellectuellement grâce à la lecture. Le papillon fixé dans le dos n'est pas qu’un simple clin d’œil au mot même de  "Nœud Papillon" mais  représente l'envol de l'esprit, l'évasion grâce à la lecture."

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    EMMA MOURLAS, Terminale L, L’Oiseau de papier, sculpture de papier et atelier origami à destination du public. Les spectateurs ont  contribué à enrichir la production en déposant leurs grues de papier au pied de la sculpture, selon un principe d'oeuvre collaborative. 

            " Il est dit que plier mille grues permet de faire exaucer n’importe lequel de nos vœux. Au japon, les grues pliées sont offertes aux malades, afin de mettre fin à leur maladie ; la grue et le pliage  deviennent alors des symboles d’espoir et de longévité. 

    Cette grue devant vous est une sorte de sculpture commémorative en l’honneur de Sadako, une petite fille japonaise tombée gravement malade suite au bombardement d’Hiroshima et qui a  commencé à plier mille grues de papier dans l’espoir de guérir. Elle mourut  avant d’avoir pu achever ses pliages. Ses camarades de classe terminèrent les grues pour elle. Depuis, il existe au Japon un lieu où tous les enfants et adultes peuvent venir déposer des grues pliées en l’honneur de Sadako.

    C’est donc pour cela que je vous invite à plier une petite grue et à la déposer autour du projet en l’honneur de Sadako ou de tout être cher".

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    JULIANA BOROWZYK, Terminale L, L’effet papillon, Installation englobante ou immersive

           "A travers ce projet, je voulais parler du caractère éphémère de la vie ainsi que de l’effet papillon qui, je pense, joue un  rôle très important dans l’écriture de notre destin. Ainsi ce tunnel revêtu de papier est là pour symboliser le tunnel que nous sommes censés voir et traverser après notre mort. Le papier ici indique une fragilité, celle de la vie où même celle de nos décisions qui peuvent sembler anodines mais pourront avoir de lourdes répercussions dans le futur. C’est pour renforcer cette idée que j’ai voulu disposer des papillons tout au long du tunnel. Ils sont de trois couleurs différentes pour symboliser trois sentiments différents : le bien, la neutralité et le mal et donc représentent nos actes ou les choix que l’on a pris (référence encore une fois à l’effet papillon). Aussi, des pancartes vous guideront tout le long de votre passage afin de vous questionner et vous faire réfléchir vous aussi à votre vécu en traversant ce court tunnel. De même, pour rappeler à nouveau cette idée de tunnel vers notre mort, une lumière est projetée face à  vous pour faire écho aux récits décrivant cette dernière ligne droite." 

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     AUDREY PATIE, Première L, Patientis Ascendes (la balade du malade) ensemble de 6 livres Pop up et techniques mixtes

    "Mon projet représente une succession de 6 paysages réalisés selon la méthode pop-up. Ils relatent le voyage d'une enfant. Celle-ci commence dans un lieu idyllique puis chute à travers les nuages, pour se retrouver sur un lac gelé   (chapitre II). La glace se fragilise jusqu'à se fissurer faisant passer la jeune fille dans un  milieu aquatique (chapitre III). Elle arrive dans un désert aride (chapitre IV), elle marche épuisée, éblouie par le soleil. A la suite de cette traversée elle découvre une forêt dans laquelle elle chute, se blesse (chapitre V). Le dernier chapitre, se compose de collines verdoyantes et d'un ciel pouvant représenter un soleil couchant ou l'aube.

    Implicitement, ma production parle de la convalescence d'un malade à travers les différentes épreuves que sont la chute dans la maladie (chap I), la fragilité des débuts (chap II), le désespoir, la tristesse, les larmes (chap III), l'épuisement (chap IV) et les dernières luttes. L’ultime tableau évoque   la conclusion finale : la mort ou la guérison..."

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    LUCIE LACANETTE, Première L, La Planète Blanche, sculpture en Kirigami

           "Cette sculpture en papier évoque la planète Terre. J'ai représenté les différents écosystèmes que l'on peut trouver dans le monde : ceux qui ne sont pas encore modifiés par l'homme et ceux qui sont des créations humaines (villes, maisons ou encore bateaux). Le mélange de ces deux décors peut montrer que les hommes et la nature peuvent vivre ensemble en harmonie. Le papier utilisé représente la fragilité de la terre face à l'homme ; les bandes coupées et recollées peuvent montrer la pollution de la planète mais aussi la tentative de l'homme de réparer les dégâts qu'il a engendrés. La dernière bande du haut représente différents hommes pour montrer que n'importe qui peut agir car on est tous concernés par la pollution qui dégrade notre planète d'année en année. Le blanc uniformise les paysages pour faire ressortir leur similarité : lieux d'habitat d'animaux ou d'humains, donc des lieux qui sont nécessaires à la survie des êtres vivants et qu’il faut impérativement protéger."

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    ALIZEE LOUSTAU, Première L, Il était une fois...  installation interactive

         "Cette production réalisée à base d’origami et papiers divers  reconstitue un monde imaginaire, tiré d’un rêve naïf et innocent, celui d’un enfant. Puisant ses sources dans les contes, on peut y voir le panier du petit chaperon rouge, la grenouille portant fièrement sa couronne de prince, une robe de bal ainsi que des roses à même le sol.

     

    Nous vivons dans un monde violent, un monde où l’on n’a pas le temps de rêver, un monde où les enfants doivent se confronter à la réalité et finissent par grandir trop vite. C’est pourquoi vous êtes conviés à prendre un accessoire en vous fondant dans ce monde, l’espace d’un instant et prendre la pose pour un petit souvenir photo". 

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    MANON ARROUGÉ, Terminale L, Racines, Installation

           "Saviez-vous que nos rêves occupent plus d’un quart de notre vie ? Pourquoi et à quoi rêve-t-on ? Comment le cerveau construit-il des scénarii complexes et détaillés ? De nombreuses questions qui restent aujourd’hui sans réponse. Néanmoins nous rêvons tous et depuis toujours, même si nous n’en avons aucun souvenir.  Je vous invite à rentrer dans ce monde mystérieux où les cauchemars ne sont jamais loin."

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    COYOS MARIE-AMELIE, Terminale L, A’Dieu, performance contée avec à l'appui des décors en pop up et kirigami. 

       " Entrez dans cette représentation « popesque » et interrogez-vous sur le rôle des Dieux et le mystère de la conception de l’univers".

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    LISA VIGNAU, Première L, Globe, sculpture sur plateau tournant, sphère lumineuse composée de fragments de  cartes géographiques

    " Mon projet représente un monde composé de multiples cartes géographiques de tous les continents. Il invite à réfléchir sur le fait que tous les territoires ne font qu’un et sont égaux. Les multiples réseaux routiers renvoient aux différentes connections et  liens entre les peuples.La lumière qui éclaire le monde dans son entier, unifie un peu plus l'ensemble."

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    MELVINE CUGNET, Première L, L'ombre, installation  

    "Mon projet représente la mort sous les traits de la faucheuse assise sur son trône. Au sol, couchée, se trouve l'ombre d'un soldat de la première guerre mondiale. Les deux personnages sont disposés en miroir pour donner l’impression que la mort plane au-dessus du soldat. Celle-ci placée en surplomb domine ; la faucheuse tient sa faux, qui dans l'ombre est représentée par le drapeau porté par le soldat.  Ce dernier tient aussi une arme à feu dans l'autre main ; la mort imite le geste de sa main squelettique.

     

    Le message est clair : la mort plane sur nous surtout pendant les guerres".

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    THOMAS LAPLASSOTTE, Première L, Cig’arrête, Sculpture constituée d’une boîte disposée sur un socle.

           "Avec ce projet j'ai cherché à représenter les effets de la cigarette sur le corps.

    Pour cela, j’ai réalisé deux poumons, organes que l'on apparente le plus aux effets  néfastes  de la cigarette, eux même réalisés en papier à cigarette.

    La lumière représente la pureté : en effet,  les  poumons ne sont pas encore contaminés. Le papier grisé au centre, représente l’œsophage noirci par la fumée qui se dirige vers les poumons. Ces derniers sont en papier à cigarette, matériau fin et fragile, évocation de la fragilité des organes risquant d’être peu à peu touchés.

    Les côtes en papier permettent  au spectateur d’identifier ce qui est représenté : la cage thoracique.  La boite en bois, qui met en valeur l’ensemble, peut  être assimilée au cercueil et fonctionne comme un memento mori, un avertissement sur les risques d’une fin tragique.

    La production est posée en hauteur afin de faire face au spectateur  et de créer un effet miroir, comme s’il s’agissait de notre propre corps : le but étant de toucher davantage  celui qui regarde, de le mettre en garde."

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    LUCAS LAMOTHE, Première L, sans titre, sculpture de papier

    "Cette production représente un arbre anthropomorphe : il  a une posture humaine et tient une hache.

     

    Il s’agit d’une métaphore de l'Homme qui d’une certaine manière se tue à petit feu en abattant les arbres. Ces derniers sont une source de vie et il est plus que nécessaire de les préserver. L'Homme n'assassine pas que les arbres mais toute la vie qui les entoure, comme les animaux, les oiseaux. Si nous n’arrêtons pas le massacre  nous courons à notre propre perte." 

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